Psychologue environnementaliste, une profession qui œuvre pour l’adéquation des besoins humains avec leur environnement en matière d’usage, de transport, de service public, etc. En qualité d’experte du comportement humain, Charlotte Gérard est orientée solution pour faire évoluer les comportements et pratiques.
Convaincue que l’individu est le levier majeur de tout changement, Charlotte Gérard souhaite que « chacun se saisisse de son pouvoir d’agir, chaque personne ayant un impact mais aussi une responsabilité ». Elle insiste sur l’importance de l’expérimentation et favorise les comportements ayant un impact positif.
Embrasser le changement et intégrer les normes et interdits qui en découlent nécessite d’expliquer les tenants et aboutissants de manière claire, précise et pratique. C’est là où la psychologie appliquée entre en jeu, car comprendre les réactions humaines est crucial pour réussir. La profession est soumise à un code de déontologie qui garantit une pratique éthique.
Concrètement, et plus particulièrement dans le domaine du logement social accompagné, la psychologue environnementaliste agit sur deux tableaux : l’amélioration de la qualité de vie des résidents et la réduction de l’impact environnemental. Privilégiant une approche évolutionniste, elle étudie pratiques et coutumes pour faire mûrir les comportements. Mobilisée sur une problématique donnée, elle interroge le groupe dans sa globalité, accompagnants et accompagnés, grâce à des grilles d’évaluation des comportements, réalise des cartes mentales, etc., pour établir un diagnostic. Elle partage ses préconisations avec une équipe pluridisciplinaire afin de mixer les enjeux et proposer des solutions concrètes.
Assurée de l’utilité fondamentale de son métier (très connu dans les pays d’Europe du Nord ou au Canada), Charlotte Gérard estime que social et environnement ne vont pas l’un sans l’autre, l’individu interagissant quotidiennement et naturellement avec son environnement.